PrologueComputus domini Guillermi de Peyladru (1) Aujourd’hui Paladru (Isère)., militis, baillivi in terra Baugiaci(2) Aujourd’hui Bâgé-le-Châtel. Sur la terre de Bâgé, voir notamment : Philipon (Édouard), Dictionnaire topographique du département de l’Ain, Paris, 1911, p. xxiv-xxvi. et Coloigniaci(3) Aujourd’hui Coligny. Sur la terre de Coligny, voir notamment : Philipon (Édouard), Dictionnaire topographique du département de l’Ain, Paris, 1911, p. xxvi., castellani Burgi, a die veneris post festum Anuntiationis(4) Pour Adnuntiationis ou Annuntiationis. Domi¬nice, anno Domini Mo CCo nonagesimo octavo(5) Le vendredi 27 mars 1299, nouveau style., usque ad diem lune post festum beati Georgii, anno Domini Mo CCCmo (6) Le lundi 25 avril 1300. On notera que, selon le sanctoral lyonnais en usage à Bourg-en-Bresse, ce « lundi après la Saint-Georges » était aussi, plus simplement, la fête de saint Marc l’Évangéliste., videlicet de uno anno integro quatuor septimanis et duobus diebus, receptus per Durandum de Fago apud Voyronem(7) Aujourd’hui Voiron (Isère). Alors chef-lieu du Sermorens savoisien, auquel appartenait aussi Paladru., presente domino co¬mite. frumentum
siligo
fabe
milium
avenaidem [reddit] computum(70) Suppléer reddit.
arreragium
panes
cera
galline
denarii census
guarde
taillie
firme
domus mercati
passonagium(123) Le passonagium, « paissonage », était une redevance acquittant le droit de faire paître les glands aux porcs dans les bois du domaine seigneurial. Voir : Glossarium, tome 6, p. 199, s. v. 2. passonagium ; Godefroy, vol. 5, p. 700-701, s. v. 1. paissonage, et surtout vol. 6, p. 19, s. v. pasnage.
laudes et vende(124) Les laudes et vende, « lods et ventes », étaient une redevance due au seigneur en cas de vente d’une censive relevant de son domaine, payée ici entièrement par l’acheteur. Voir TLF, s. v. lods : lods et ventes.
banna concordata per iudicem(141) Les mots concordata per judicem ont été ajoutés afin de distinguer cette première série de bans des banna concordate per baillivum que l’on rencontrera ensuite.
escheyte(171) Les escheyte, « échoites », étaient des recettes provenant des biens vacants ou tombés en déshérence, le seigneur héritant en principe des personnes décédées sans enfant. Voir : Glossarium, tome 3, p. 204, s. v. escaeta ; Godefroy, vol. 3, p. 384, s. v. escheoite. Le Glossarium ne mentionne pas la variante escheyta.
introgia(173) L’introgium, « introge », était un droit d’entrée. Voir : Glossarium, tome 4, p. 406, s. v. introgium ; Godefroy, vol. 4, p. 603, s. v. introite.
legata
venditiones
arreragium
summa totius recepte cum arreragio : IIIIC LXXVI libre III solidi IX denarii obolus fortium
summa expensarum, salariorum et libratarum : VIC LIII libre IIII solidos V denarios viennensium
Notes
1
- Aujourd’hui
Paladru (Isère).
2 - Aujourd’hui Bâgé-le-Châtel. Sur la terre de Bâgé, voir notamment : Philipon (Édouard), Dictionnaire topographique du département de l’Ain, Paris, 1911, p. xxiv-xxvi. 3 - Aujourd’hui Coligny. Sur la terre de Coligny, voir notamment : Philipon (Édouard), Dictionnaire topographique du département de l’Ain, Paris, 1911, p. xxvi. 4 - Pour Adnuntiationis ou Annuntiationis. 5 - Le vendredi 27 mars 1299, nouveau style. 6 - Le lundi 25 avril 1300. On notera que, selon le sanctoral lyonnais en usage à Bourg-en-Bresse, ce « lundi après la Saint-Georges » était aussi, plus simplement, la fête de saint Marc l’Évangéliste. 7 - Aujourd’hui Voiron (Isère). Alors chef-lieu du Sermorens savoisien, auquel appartenait aussi Paladru. 8 - Le quartalle, « quartal », était une mesure des céréales courante en Bresse. Voir TLF, s. v. quartaut : Étymol. et Hist. 2. C’est ici le quart du setier. La terminaison -ibus, rencontrée ci-dessous dans la recette de seigle, indique qu’il ne s’agit pas ici du masculin quartallus, attesté par le Glossarium, tome 6, p. 598, s. v. quartallus, mais d’un substantif neutre quartalle, pour quartale. 9 - La cupa, « coupe », était une mesure des céréales courante en Bresse. Voir Glossarium, tome 2, p. 657, s. v. 3. cupa. C’est ici le sixième du quartal. 10 - Le sestarius, pour sextarius, « setier », était une mesure de capacité héritée de l’Antiquité latine. Voir TLF, s. v. setier. Le setier compte ici quatre quartaux de six coupes. 11 - Étienne Terlet avait été receveur des revenus de la châtellenie de Bourg : voir ADCO B 7083. 12 - Le coponagium, « coponage », était un prélévement seigneurial sur les ventes de grain. Voir Glossarium, tome 2, p. 657, s. v. 3. cupa : coponagium. 13 - Le dimanche 22 mars 1299, nouveau style. 14 - Le samedi 23 avril 1300. 15 - La remanentia, « remanence », est un reliquat. Voir Godefroy, vol. 6, p. 769, s. v. remanance. 16 - Une déchirure de la peau du support a été ravaudée avant l’écriture du texte, qui a dû s’en accomoder. 17 - Le dimanche des Rameaux. Voir Glossarium, tome 7, p. 12, s. v. 2. ramus : rami. 18 - Le mercredi 30 mars 1300, nouveau style. 19 - Aujourd’hui Saint-Jean-Pied-Gauthier, cne de Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier (Savoie). 20 - Le cliens, « client », est un homme d’armes. Voir Glossarium, tome 2, p. 372, s. v. 1. cliens. 21 - La munitio, « munition », désigne ici la garnison dont est munie la place forte. Cette acception ne semble pas avoir été mentionnée par le Glossarium. 22 - Aujourd’hui Montdidier, château ruiné, cne de Corveissiat. 23 - Ce « Pierre le Clerc » est également dénommé plus bas « Pierre de Montmélian, clerc ». 24 - Les particule, « particules », constituaient une nomenclature détaillée de recettes ou de frais. Voir Glossarium, tome 6, p. 186, s. v. 2. particula. 25 - L’extenta, « extente » était un état de l’ensemble des revenus du domaine comtal et des droits seigneuriaux. Voir : Glossarium, tome 3, p. 379, s. v. extendere : extenta ; Godefroy, vol. 3, p. 607, s. v. estende, in fine. 26 - Suppléer parte. 27 - Aujourd’hui Longchamp, cne de Lent. 28 - Il y avait à Longchamp un prieuré de l’abbaye Saint-Pierre de Mâcon. 29 - Aujourd’hui Montmouth, cne de Lent, lieu dénommé Montmoure en 1866 encore, selon la carte d’état-major. 30 - La taschia, « tâche » était une « redevance, consistant en une part de fruits, que le tenancier [devait] au propriétaire pour des champs obtenus par la mise en valeur de terres vierges ». Voir : Glossarium, tome 8, p. 36, s. v. 2. tasca ; TLF, s. v. tâche : Étymol. et Hist. 2. a. 31 - Le vendredi 24 juin 1300. 32 - contin / gente 33 - Pour stagni. 34 - Le bichetus, « bichet », était une mesure de capacité pour les grains, valant ici la moitié du quartal et le triple de la coupe. Voir : TLF, s. v. bichet ; Glossarium, tome 1, p. 652, s. v. bichetus. 35 - Aujourd’hui vraisemblablement Les Rippes, cne de Certines, mais le toponyme se rencontre dans d’autres communes des environs de Bourg-en-Bresse (Saint-Denis-lès-Bourg, Buellas, Montcet, etc.). 36 - La messis, « moisson », était le plus souvent, comme ici, une redevance exigée en échange du droit de faire paître les bêtes de labour. Voir : Glossarium, tome 5, p. 365, s. v. 1. messis ; le chapitre 67, « Que l’obligation de payer au seigneur quelque redevance pour joug de bœuf doit aussi être entendue pour joug d’autres bestiaux de labourage », du traité De l’usage des fiefs de Denis Salvaing de Boissieu (Grenoble, 1731, Seconde Partie, p. 85-90). 37 - Pour excolente. 38 - Aujourd’hui Péronnas. 39 - Aujourd’hui La Vernée, cne de Péronnas. 40 - Aujourd’hui Vérillat, cne de Saint-Rémy. 41 - quar / tallis 42 - Aujourd’hui Chassignole, cne de Saint-André-sur-Vieux-Jonc. 43 - Aujourd’hui Le Bioley, cne de Saint-André-sur-Vieux-Jonc. 44 - Aujourd’hui Le Pontet, cne de Saint-André-sur-Vieux-Jonc. 45 - Écrit en un seul mot. Aujourd’hui La Tuaille, cne de Saint-André-sur-Vieux-Jonc. 46 - Aujourd’hui Saint-André-sur-Vieux-Jonc. 47 - Aujourd’hui Curtablanc, cne de Saint-André-sur-Vieux-Jonc. 48 - Aujourd’hui Curtioux, cne de Montracol. 49 - Écrit en un seul mot. Aujourd’hui La Teyssonnière, cne de Buellas. 50 - Aujourd’hui La Grillère, cne de Saint-André-sur-Vieux-Jonc. 51 - Aujourd’hui Marmont, cne de Saint-André-sur-Vieux-Jonc. 52 - Toponyme non identifié : Chiloup, relevé dans l’arrondissement de Bourg-en-Bresse à Saint-Martin-du-Mont et à Bohas-Meyriat-Rignat, paraît absent de la toponymie actuelle de Saint-André-sur-Vieux-Jonc et des communes limitrophes. 53 - Dans la marge gauche, sur cette ligne et les deux suivantes, on a récapitulé summa messis : XXX / VII sestarii III / quartalia. Cette mention figurera ici plus bas, à son emplacement logique, à la fin du dénombrement de ce revenu. 54 - Aujourd’hui Cuiset, cne de Saint-André-sur-Vieux-Jonc. 55 - Écrit en un seul mot. Aujourd’hui La Buissonnière, cne de Condeissiat. 56 - Aujourd’hui Le Verger, cne de Montcet. 57 - Aujourd’hui Buellas. 58 - Toponyme non identifié. 59 - Aujourd’hui Pugeat, cne de Cras-sur-Reyssouze. 60 - Cran / gia. Aujourd’hui Crangeat, cne d’Attignat. 61 - Aujourd’hui Attignat. 62 - Aujourd’hui Cras-sur-Reyssouze. 63 - Écrit mont laferta. Aujourd’hui Malafretaz. 64 - « Assis », c’est-à -dire « assignés ». Voir Glossarium, tome 1, p. 433, s. v. 1. assetare. 65 - Pour excambio. 66 - La seigneurie de Montdidier – aujourd’hui Montdidier, château ruiné, cne de Corveissiat – fut acquise par le comte Amédée V en 1298 de la famille de Chambut. Voir l’Histoire de Bresse de Samuel Guichenon (Lyon, 1650, Seconde Partie, p. 77, et Troisième Partie, p. 100, où l’auteur mentionne Hugonin de Chambut, dont il s’agit ici). 67 - Aujourd’hui Polliat. 68 - Le terme arreragium, « arrérage », au singulier, signifiait anciennement « arriéré ». Voit TLF, s. v. arrérages : Rem. 1. 69 - pre / cedentis 70 - Suppléer reddit. 71 - Il y avait alors à Buellas un prieuré de l’abbaye Saint-Philibert de Tournus. 72 - Aujourd’hui Montagnat. 73 - Aujourd’hui Crépignat, cne de Viriat. 74 - Le mardi 1er février 1300, nouveau style. La fête était le lendemain. 75 - Pour Antonii. 76 - Le dimanche 16 janvier 1300, nouveau style. La fête était le lendemain. 77 - escam / bio 78 - La guarda, « garde », était un tribut annuel, acquitté en échange de la protection du seigneur. Voir Glossarium, tome 4, p. 124, s. v. 1. guarda. 79 - Saint-Oyend, ancienne abbaye bénédictine de Saint-Claude (Jura). 80 - Dans la marge gauche, tout au bas de la peau 4, on a ajouté une lettre e, reproduite tout en haut de la peau 5. Ces marques paraissent en relation avec la confection des rouleaux par couture des peaux dans l’ordre inverse de l’alphabet. 81 - Aujourd’hui Bohas, cne de Bohas-Meyriat-Rignat. 82 - La librata, « livrée », était un don, en numéraire ou en nature, octroyé par le seigneur à un familier ou un officier. Voir Glossarium, tome 5, p. 91-92, s. v. 2. liberare : liberatio et librata. 83 - La consuetudo, « coutume », était un prélèvement seigneurial supposé immémorial : son origine se perdait dans la nuit des temps. Voir Glossarium, tome 2, p. 523, s. v. 4. consuetudo. 84 - consue / tudine 85 - Montbarbon, aujourd’hui La Reveyriat, cne de Saint-Didier-d’Aussiat. 86 - gi / rerdi 87 - Sur la tallia ad misericordiam, « taille à miséricorde », voir, par exemple, le Quatrième Discours, Des Finances ou des fonds publics, de Jean-Pierre Moret de Bourchenu, marquis de Valbonnais, dans le premier volume de son Histoire de Dauphiné, notamment p. 69. 88 - Le curtile, « courtil » est un jardin potager, généralement clos, et la peda un emplacement, constructible ou non. Voir : Glossarium, tome 6, p. 240, s. v. 2. peda ; TLF, s. v. courtil. 89 - Il s’agit du bourg de la Halle de Bourg-en-Bresse. 90 - La chacipoleria, « chacipolerie », est ici la circonscription d’un « chacipol », sorte de sergent-percepteur. Voir : Glossarium, tome 2, p. 11, s. v. cacepollus : chacipoleria ; Godefroy, vol. 2, p. 30, s. v. chacipol. 91 - La Veyle, affluent de la Saône (rive gauche), divisait la châtellenie de Bourg en deux chacipoleries : Ultra Velam, « Outre-Veyle », et Citra Velam, « Deçà -Veyle ». 92 - Voir : Glossarium, tome 5, p. 74, s. v. leudis : leuda, lesda, leda ; Godefroy, vol. 4, p. 696, s. v. 2. laide, qui définit ce terme « droit qui se lève sur les marchandises et denrées et sur les bestiaux vendus en foire et marché ». 93 - martinagium, absent du Glossarium, « redevance qu’on payait à la Saint-Martin (11 novembre) ». Voir Godefroy, vol. 5, p. 188, s. v. martinage. 94 - Aujourd’hui Bény. 95 - Le mercredi 24 juin 1299. 96 - Pour tantumdem. 97 - Le vendredi 25 décembre 1299. 98 - gui / chardo 99 - Aujourd’hui Saint-Trivier-de-Courtes ou Saint-Trivier-sur-Moignans. 100 - Le cridagium, « criage », était une redevance sur les ventes de vin, vraisemblablement liée à la criée indiquant le jour à partir duquel le vin nouveau pouvait être mis en vente par les particuliers. Voir Glossarium, tome 2, p. 619, s. v. 1. crida : cridagium. 101 - Le mardi 1er mars 1300, nouveau style. 102 - Aujourd’hui Étrez. 103 - Les banche macelli, « banches du macel », étaient des étals de bouchers. Voir : Glossarium, tome 1, p. 545, s. v. 1. bancus : bancha ; Godefroy, vol. 5, p. 93, s. v. 1. maisel ; TLF, s. v. banche : Étymol. et Hist. 2. 104 - Les banche caprarum, « banches des chèvres » étaient les étals de bouchers où l’on ne débitait que la viande de chèvre. 105 - Les teyse domorum, « toises des maisons », provenaient du « toisé », taxe proportionnelle à la largeur des façades mesurée en toise. Voir : Glossarium, tome 8, p. 45, s. v. teisia ; Godefroy, vol. 7, p. 734, s. v. 2. toise ; TLF, s. v. toiser : rem. 106 - in / clusis 107 - Aujourd’hui Corand, cne de Chaveyriat. Cette seigneurie était un fief vassal des sires de Bâgé. Cf., dans la recette des fermes de l’exercice 1295-1296 (ADCO B 7085, peau 1),la plus ancienne mention connue de ces cinq sous de viennois, alors que la peda était vacante par suite du décès, vraisemblablement récent, de dame Pétronille de Corand : deductis quinque solidis viennensium qui debebantur pro una peda in burgo Ale, quos dominus dedit domine Petronille de Corent ad vitam suam. 108 - On attendrait trium partium. 109 - En général, l’escofferius, « escoffier », vendait du cuir ou des objets en cuir, mais il est ici distinct du vendeur de cuirs, vendens coria, mentionné plus loin. Il s’agit donc vraisemblablement, conformément au régionalisme signalé par le Glossarium, d’un cordonnier. Voir : Glossarium, tome 3, p. 303, s. v. escofferius ; Godefroy, vol. 3, p. 410-411, s. v. escohier. 110 - Le grollerius, « grollier », était un savetier. Voir : Glossarium, tome 4, p. 114, s. v. grolerius ; Godefroy, vol. 4, p. 365, s. v. grolier. 111 - Le saunerius, « saunier », était un vendeur de sel. Voir : TLF, s. v. saunier : b. ; Glossarium, tome 7, p. 283, s. v. salinaria : saunarius ; Godefroy, vol. 7, p. 328, s. v. sauneor. 112 - Dans la marge gauche, tout au bas de la peau 5, on a ajouté une lettre d, reproduite tout en haut de la peau 6. Ces marques paraissent en relation avec la confection des rouleaux par couture des peaux dans l’ordre inverse de l’alphabet. 113 - Le panaterius, « panetier », était un boulanger. Voir : TLF, s. v. panetier : étymol. et Hist. 2. a ; Glossarium, tome 6, p. 128, s. v. panetarius : panaterius ; Godefroy, vol. 5, p. 719, s. v. panetier. 114 - La coyfferia, « coiffière », était une vendeuse de coiffes. Voir : TLF, s. v. Coiffe : dér. 2. ; Glossarium, tome 2, p. 396, s. v. coifferius ; Godefroy, vol. 2, p. 172, s. v. 1. coifiere. 115 - Le tupinerius, « tupinier », était un potier. Voir : Glossarium, tome 8, p. 210, s. v. 2. tupina et tupinus ;Godefroy, vol. 8, p. 106, s. v. tupinier. 116 - Le mercerius, « mercier », était le marchand par excellence, assurant la distribution des articles les plus divers, comme l’indiquent les nomenclatures publiées par TLF, s. v. mercerie, ou Godefroy. Voir : TLF, s. v. mercier : a. ; Glossarium, tome 5, p. 350, s. v. mercerius ; Godefroy, vol. 5, p. 253, s. v. 1. mercier. Compte tenu de cette variété, et des disparités qu’elle pouvait entraîner, la redevance est ici proportionnée à la largeur de l’étal. 117 - Le pelliparius était un pelletier. Voir : Novum Glossarium, vol. 14, col. 139, s. v. pelliparius. 118 - Le payrolerius, « payrolier », était un chaudronnier. Voir : Glossarium, tome 6, p. 232, s. v. payrola et payrolerius ; Godefroy, vol. 5, p. 696, s. v. pairolier. 119 - La répétition intégrale de cet article se trouve dans l’original. 120 - Le ferraterius, « ferratier », était un taillandier. Voir : Glossarium, tome 3, p. 443, s. v. ferraterius ; Godefroy, vol. 3, p. 765, s. v. ferratier. 121 - Venu du latin classique, où il désignait une sorte de coupe, le vulgaire scutella est à l’origine du mot français « écuelle ». Voir TLF, s. v. écuelle : Étymol. et Hist. Il s’agit donc ici de vendeurs d’écuelles. 122 - Le terme vadia, « gages », désigne ici les biens meubles donnés en gage aux prêteurs, dont ceux-ci pouvaient donc apparemment disposer, à défaut de paiement. Voir Glossarium, tome 8, p. 227, s. v. vadium. 123 - Le passonagium, « paissonage », était une redevance acquittant le droit de faire paître les glands aux porcs dans les bois du domaine seigneurial. Voir : Glossarium, tome 6, p. 199, s. v. 2. passonagium ; Godefroy, vol. 5, p. 700-701, s. v. 1. paissonage, et surtout vol. 6, p. 19, s. v. pasnage. 124 - Les laudes et vende, « lods et ventes », étaient une redevance due au seigneur en cas de vente d’une censive relevant de son domaine, payée ici entièrement par l’acheteur. Voir TLF, s. v. lods : lods et ventes. 125 - Écrit en toutes lettres : donnus, variante de dominus, était le titre couramment porté par les ecclésiastiques, en Bresse comme dans d’autres domaines des comtes de Savoie. 126 - Dans toute l’étendue du domaine francoprovençal, le terme incuratus, pour curatus, désignait le curé, prêtre chargé d’une paroisse. Voir : Devaux (André), Essai sur la langue vulgaire du Dauphiné septentrional au Moyen Âge, Paris, 1892, p. 52, note a. 127 - Écrit en un seul mot. Aujourd’hui Étrez. 128 - Aujourd’hui Corgens, cne de Jayat ? 129 - Aujourd’hui Ponas, cne de Revonnas. 130 - L’hereditas, « héritage », était une maison transmise par succession, avec ses dépendances et ses terres. Voir TLF, s. v. héritage : A.2. 131 - munerius, « meunier ». Voir Glossarium, tome 5, p. 548, s. v. munerius. 132 - Aujourd’hui Brou, cne de Bourg-en-Bresse. 133 - Aujourd’hui Saint-Just. 134 - Le bourg de la Halle, à Bourg-en-Bresse ? 135 - Le nombre est raturé : on avait d’abord écrit II. 136 - Aujourd’hui Les Chatonnières, cne de Saint-Étienne-du-Bois. 137 - Pour excambio. 138 - Aujourd’hui Cuisiat, cne de Treffort-Cuisiat. 139 - quadragin / ta 140 - laba / nasta. La banasta, « banaste », était une sorte de panier. Voir : Glossarium, tome 1, p. 543, s. v. banasta et banastum ; Godefroy, vol. 1, p. 566-567, s. v. banastre. 141 - Les mots concordata per judicem ont été ajoutés afin de distinguer cette première série de bans des banna concordate per baillivum que l’on rencontrera ensuite. 142 - Aujourd’hui Besserel, cne de Viriat. 143 - Écrit culcitraam. 144 - L’ordre de l’Hôpital possédait à Teyssonge, au nord-est de Bourg-en-Bresse, un établissement dont on ne connaît nul vestige, bien que le souvenir en soit préservé dans la toponymie de plusieurs communes limitrophes, telles Viriat ou Jasseron, ainsi que dans les dépôts d’archives, notamment à Lyon. 145 - do / deti. 146 - Écrit destres. 147 - Le bannerius, « bannier », était un officier subalterne chargé notamment des saisies. Voir Glossarium, tome 1, p. 549, s. v. 3. banerius ; Godefroy, vol. 1, p. 572, s. v. 2. banier. 148 - La saysina, « saisine », n’est ici qu’une saisie. Voir Glossarium, tome 7, p. 275, s. v. saisire. 149 - Écrit laplorentousa. 150 - Pour proiecit. On a, semble-t-il, hésité sur la façon d’écrire ce mot. Cf. plus loin, dans les expense pontis de Enz, ducxit pour duxit. 151 - Le goyardus, « goyard », était une sorte de serpe ou de couteau. Voir : Glossarium, tome 4, p. 90, s. v. goyardus ; Godefroy, vol. 4, p. 303, s. v. goiart. 152 - Aujourd’hui Le Saix, cne de Péronnas ? 153 - gi / roudo 154 - Aujourd’hui Monthieux. 155 - Cette buchaillia, « buchaille », devait être une pièce de bois, comme notre bûche. Voir Godefroy, vol. 1, p. 690, s. v. boschaille. Le terme buchaillia est absent de la nomenclature du Glossarium. 156 - Le domicellus, « damoiseau », jeune noble non encore chevalier, pouvait faire office de page, comme c’est apparemment le cas ici. Voir TLF, s. v. damoiseau. 157 - Aujourd’hui Villereversure. 158 - Le verbe pignorare, « pignorer », signifiait généralement « saisir comme gage », mais il s’employait aussi pour désigner les incursions de pillage en territoire ennemi, ce qui se conçoit mieux comme activité nocturne. Voir : Glossarium, tome 6, p. 318-319, s. v. pignus ; Godefroy, vol. 6, p. 157, s. v. pignorer. 159 - Aujourd’hui Chassin, cne de Vonnas. Sur cette seigneurie, voir Philipon (Édouard), Dictionnaire topographique du département de l’Ain, Paris, 1911, p. 366, s. v. Sachins. 160 - banna concor / data per bail / livum 161 - pa / vanens. Aujourd’hui Pavanan, cne de Certines. 162 - Aujourd’hui Chassagne, cne de Confrançon. 163 - guillerme / to 164 - Saint-Rolin, localité disparue mentionnée aussi vers 1335 dans un terrier des hospitaliers de Teyssonge, se trouvait « à ou près Viriat » selon Édouard Philipon. 165 - pe / tie. Voir TLF, s. v. pièce : Étymol. et Hist., in fine. 166 - Pour hastam ou astam ? La forme asthia est inconnue de la nomenclature du Glossarium. L’asta, « haste », était une broche. Voir : Glossarium, tome 1, p. 443, s. v. 1. asta ; Godefroy, vol. 4, p. 432, s. v. 2. haste. 167 - Aujourd’hui Prégnin, cne de Saint-Genis-Pouilly ? 168 - Les toponymes Vavre ou La Vavre sont trop répandus sur le territoire de l’ancienne châtellenie de Bourg pour qu’il soit possible de trancher ici en faveur de l’un d’eux. 169 - Dans les domaines du comte de Savoie, comme dans ceux du dauphin de Viennois, la clama, « clame », était une redevance due au seigneur par les créanciers qui voulaient obtenir de sa juridiction des lettres de contrainte contre leurs débiteurs. Voir : Glossarium, tome 2, p. 348, s. v. clama ; Godefroy, vol. 2, p. 143-144, s. v. clain. Elle entraînait pour les débiteurs un « ban », c’est-à -dire une amende, dont le montant variait avec l’importance des sommes réclamées, comme l’indique le fragment de la charte de Saint-Georges-d’Espéranche (1291) cité par le Glossarium : si causa pro qua fit clama maior sit trium solidorum et sex denariorum, is qui in culpa fuerit debet pro banno tres solidos et sex denarios, et si causa minor sit trium solidorum et sex denariorum debet pro banno duodecim denarios Viennenses. À Bourg, cette limite était apparemment fixée à trois sous. 170 - Dans la marge gauche, tout au bas de la peau 6, on a ajouté une lettre c, reproduite tout en haut de la peau 7. Ces marques paraissent en relation avec la confection des rouleaux par couture des peaux dans l’ordre inverse de l’alphabet. 171 - Les escheyte, « échoites », étaient des recettes provenant des biens vacants ou tombés en déshérence, le seigneur héritant en principe des personnes décédées sans enfant. Voir : Glossarium, tome 3, p. 204, s. v. escaeta ; Godefroy, vol. 3, p. 384, s. v. escheoite. Le Glossarium ne mentionne pas la variante escheyta. 172 - Aujourd’hui Montmélian (Savoie). 173 - L’introgium, « introge », était un droit d’entrée. Voir : Glossarium, tome 4, p. 406, s. v. introgium ; Godefroy, vol. 4, p. 603, s. v. introite. 174 - Pour latomo. 175 - La serva, « serve », était un bassin artificiel qui servait de réservoir d’eau ou de mare, parfois transformé en vivier. Voir : Glossarium, tome 7, p. 441, s. v. 2. serva ; Godefroy, vol. 7, p. 400-401, s. v. 2. serve, notamment in fine. 176 - compu / tabit 177 - L’emina, « émine », était une mesure pour les grains équivalant ici à un demi-setier. Voir : TLF, s. v. hémine ; Glossarium, tome 4, p. 183, s. v. hemina. 178 - Ce « pont d’Ain », stratégique et de ce fait, comme l’indiquent plus loin les expense pontis de Enz, menacé de destruction, est à l’origine de l’actuelle commune de Pont-d’Ain. On lira d’ailleurs ibidem que l’on bâtissait alors à la fois le pont et la ville, d’où l’ambiguïté ici du terme pons. 179 - On avait commencé à écrire encore un article, mais cela a été effacé. 180 - Il s’agit ici vraisemblablement d’une variante de soleriis. Le solerium, « solier », était la partie plane d’un four, sur laquelle on plaçait les produits à traiter. Aujourd’hui, on la dénomme « sole ». Le Glossarium et Godefroy ne paraissent pas mentionner cependant cette acception particulière de solerium et de solier. 181 - bur / gi 182 - Pour buccis. La « bouche » du four est évidemment son ouverture. 183 - Le quarro, « quarron », était un carreau de brique. Voir : Godefroy, vol. 1, p. 789, s. v. carron. 184 - Le locagium, « louage », était le prix de la location, le loyer. Voir : Glossarium, tome 5, p. 132, s. v. 1. locagium ; 185 - Bladum, « blé », était un terme générique qui désignait tous les grains. Voir TLF, s. v. blé : Étymol. et Hist. 186 - Pour quintalis. Le quintale, « quintal », était, dans ce cas, un poids public qui faisait l’objet d’un prélévement seigneurial que l’on voit ici affermé. Voir ci-dessus la firma ponderis bladi, « ferme du poids du blé ». 187 - Écrit poderandum. 188 - computa / vit 189 - expense pontis / de enz 190 - La forme neutre est écrite ici en toutes lettres. 191 - Le vendredi 24 avril et le samedi 25 avril 1299. 192 - Humbert Ier de La Tour-du-Pin, dauphin de Viennois par alliance avec la dauphine Anne. 193 - Chaque client a donc reçu à cette occasion douze deniers par jour. 194 - On avait d’abord écrit in simul, mais le mot est corrigé. 195 - Aujourd’hui Crémieu (Isère), qui fait partie de la communauté de communes de l’Isle-Crémieu, à l’extrémité nord du département. On appelait ainsi « le plateau triangulaire, fragment de Jura en avant de la chaîne, entouré sur deux côtés par le Rhône et sur le troisième par des marais, qui domine les terres basses, d’où le nom d’île ». Voir : Dainville (François de), Le Dauphiné et ses confins vus par l’ingénieur d’Henri IV Jean de Beins, Genève-Paris, 1968, p. 26. Ce domaine delphinal s’avançait comme une proue entre la Bresse et le Bugey. 196 - Le compte paraît approximatif : vingt fois quinze deniers pendant seize jours font bien vingt livres, mais une fois dix-huit deniers pendant seize jours font vingt-quatre sous, et non cinq. On attendrait donc XXI libras IIII solidos, mais la différence s’explique peut-être par le rapport du denier viennois au denier fort, la monnaie n’étant pas précisée ici. 197 - Il faut suppléer cum. 198 - phi / lippi 199 - Le mercredi 6 mai et le jeudi 7 mai 1299. 200 - Pour duxit. Cf., dans les banna concordata per iudicem, proiecxit pour proiecit. 201 - custo / diendo 202 - Pour edificanda. Voir Glossarium, tome 1, p. 599, s. v. bastia : bastire. 203 - expense Montis / Diderii 204 - Le samedi 28 mars 1299. 205 - Cette variante de cavalcata est bien attestée : voir Glossarium, tome 2, p. 5, s. v. caballus : Calvacata. En français, la forme « calvacade » est considérée comme fautive : voir TLF, s. v. cavalcade : Prononc. et Orth. La cavalcata, « chevauchée », était une expédition militaire sous la forme souvent d’une incursion en territoire ennemi : voir TLF, s. v. chevauchée, Étymol. et Hist. 206 - Auj. Sainte-Croix. 207 - Le vendredi 24 avril 1299. 208 - vo / lebat 209 - Aujourd’hui Belley. 210 - Le docteur ès lois Amblard d’Entremont et maître Pierre de Pierre, médecin du comte Amédée V. 211 - Le samedi 25 avril 1299. 212 - On avait d’abord écrit VIII. 213 - Aujourd’hui Ambronay. 214 - Le vendredi 1er mai 1299. 215 - cri / miaci 216 - Le verbe classique offendere avait pris le sens de « faire la guerre, attaquer ». Voir : Glossarium, tome 6, p. 31, s. v. offendere ; Godefroy, vol. 5, p. 575, s. v. offendre. 217 - Éléonore de Savoie (1280 ?-1324). Cette fille du comte Amédée V et de Sibylle de Bâgé était alors mariée à Guillaume de Chalon (†1304), comte d’Auxerre (1290-1304). 218 - Le mercredi 5 janvier 1300, nouveau style. 219 - Aujourd’hui Époisses (Côte-d’Or). Il s’agirait de Guillaume [II] de Mello (†1326), sire d’Époisses. 220 - Aujourd’hui Montbéliard (Doubs). Le comte de Montbéliard était alors Renaud de Bourgogne (†1321). 221 - Aujourd’hui Lange, cne de Saint-Sulpice, en Bresse, plutôt que Mont-de-Lange, cne de Torcieu, en Bugey, les deux lignages étant d’ailleurs apparentés : voir l’Histoire de Bresse de Samuel Guichenon (Lyon, 1650, Troisième Partie, p. 63 et p. 111). 222 - Mahaut d’Artois (1268 ?-1329) avait épousé en 1291 le comte de Bourgogne Othon IV. 223 - Marie de Brabant (†ap. 1325) avait épousé le comte de Savoie Amédée V en 1297. 224 - ca / drigarum. Pour quadrigarum. 225 - Guillaume de Chalon (†1304), comte d’Auxerre (1290-1304) était, depuis son mariage avec Éléonore de Savoie en 1292, le gendre du comte de Savoie Amédée V. 226 - stipen / diis 227 - Il s’agit ici du prévôt royal de Mâcon, officier de justice, et non d’un dignitaire du chapitre cathédral. 228 - Une roncina, « roncine », était une jument de charge. Voir : TLF, s. v. roussin : Étymol. et Hist. ; Glossarium, tome 7, p. 340, s. v. runcinus : Roncina ; Godefroy, vol. 7, p. 234, s. v. roncin et roncine. 229 - Dans la marge gauche, tout au bas de la peau 7, on a ajouté une lettre b, reproduite tout en haut de la peau 8. Ces marques paraissent en relation avec la confection des rouleaux par couture des peaux dans l’ordre inverse de l’alphabet. 230 - qua / draginta 231 - Le vendredi 15 avril 1300. 232 - Pour pontis. 233 - Le vendredi 30 octobre 1299. 234 - Pour Pentecosten. 235 - Le mercredi 3 juin 1299. 236 - Aujourd’hui Treffort, cne de Treffort-Cuisiat. 237 - Aujourd’hui Mercœur, cne de Saint-Privat-d’Allier (Haute-Loire). Béraud de Mercœur (†1321 ?) était alors l’une des figures les plus en vue de la noblesse d’Auvergne. Conseiller du roi de France Philippe IV et de ses successeurs, il sera notamment connétable de Champagne et gouverneur de Lyon. Sur sa disgrâce finale, en 1318, voir : Lehugeur (Paul), Histoire de Philippe le Long, roi de France, Genève, 1975 [réimpr. de l’éd. de Paris, 1931], tome 2, p. 121-123. 238 - Le denier tournois est compté ici un denier viennois et quart. 239 - La chapelle Saint-Georges était située dans la cour basse du château de Bourg-en-Bresse. Elle sera donnée aux clarisses par Amédée VIII en 1412. C’est le grand autel qui était placé sous le vocable de saint Georges. Voir notamment : Brossard (Joseph), Description historique et topographique de l’ancienne ville de Bourg, Bourg-en-Bresse, 1883, p. 42. 240 - Le 11 novembre. 241 - Le 29 septembre. 242 - Le 25 décembre. 243 - Aujourd’hui Malafretaz. 244 - Pour trecentis. 245 - Les mots de quibus respondet in computo suo sequenti ont été ajoutés par une main nettement différente de celle du rédacteur principal, vraisemblablement lors de la présentation du compte suivant de Guillaume de Paladru. 246 - Le terme classique pannus a ici le sens de « drap ». Voir Godefroy, vol. 5, p. 721, s. v. 1. panne. 247 - Aujourd’hui Saint-Amour. 248 - Le verbe classique emendare, « amender », a ici le sens de « dédommager ». Voir Godefroy, vol. 1, p. 256, s. v. amender. 249 - Aujourd’hui Challes, à Bourg-en-Bresse. 250 - Il s’agit vraisemblablement de l’une des portes de Bourg-en-Bresse, sans qu’il soit possible de la préciser. 251 - charrata, « charretée » : charge, contenu d’une charrette. Voir : TLF, s. v. charretée ; Glossarium, tome 2, p. 183-184, s. v. carrada. 252 - Poncet de Challes et Étienne Terlet. 253 - Pour amittit ou amisit. 254 - Aujourd’hui Les Greffets, cne de Viriat ? On considère généralement que la localité d’Aigrefeuille, bien attestée dans la paroisse de Viriat, est aujourd’hui disparue. Il faudra noter cette mention absolument collatérale d’un massacre de juifs dans la châtellenie de Bourg, dont ne paraissent ici que les dépouilles, revenant en droit au seigneur du lieu. 255 - pre / sentibus |